L’année 2014 est placée sous le signe du voyage.
Destination La Nouvelle Calédonie, au large de l’Australie et de la Nouvelle Zélande pour une année de découverte en famille. Mais la création artistique n’est jamais loin…
A expérience nouvelle « un symposium de sculptures de 2 mois sur l’île aux canards », contraintes nouvelles : réaliser une pièce monumentale sur un bout d’ilôt frappé par les vents, au large de Nouméa, sans source d’électricité, sans atelier et avec pour seul moyen de transport des matériaux : le taxi-boat, petit bateau à moteur avec très peu de place.
Le week-end, les visiteurs affluent sur la micro-île. Le reste du temps, ce sont les poissons du lagon et les puffins, des oiseaux marins nichant là, qui profitent du spectacle.
Ils voient débarquer des sculpteurs, céramistes, plasticiens et suivent leur combat contre les éléments…le sel décape, le soleil désèche, le vent déboussole. Jimmix est de ceux-là. Il s’y trouve plutôt bien, appréciant cette bulle de terre livrée aux éléments.
Son squelette de métal a d’abord frémi sous les doigts de Jimmix, son concepteur. Puis le mutant a pris du poids, s’enveloppant de béton et s’arrimant à l’ilot qui garde l’entrée de Nouméa.
A présent acclimaté aux lieux, il tire inlassablement sa nasse lors de sa pêche matinale, pour se nourrir des déchets jetés à la mer par les hommes.
Jimmix 